Vivre aux Îles

24 janvier 2024

Emme

Portrait d'une personne qui voit et fait les choses différemment

Emme est arrivé.e aux Îles comme un vent de fraîcheur dans le cadre du séjour exploratoire de Place aux jeunes aux Îles-de-la-Madeleine en mars dernier. « J’ai tout de suite été charmé.e par les paysages, la place que prend la culture et l’art et la nourriture locale. » À son retour en ville, iel n’avait qu’une idée : revenir pour s’y installer. 

En s’installant aux Îles, Emme a suivi son instinct et a déménagé.e ici parce qu’iel s’y sentait bien. Il y avait quelque chose en dedans qui lui disait : vas-y! Emme nous ouvre son cœur dans ce portrait d’une personne différente qui prend sa place et qui s’implique dans sa communauté. Voici donc ma rencontre avec cette personne fascinante qui est arrivé.e aux Îles sans voiture, sans travail et qui, au fil des saisons, a rencontré.e beaucoup de gens et crée de belles amitiés et un grand réseau.

D’emblée, Emme semble faire les choses différemment. Arrivé.e aux Îles sans voiture, iel a longtemps fait du pouce avant de s’en procurer une. Emme habite en colocation afin de pouvoir partager son quotidien et surtout "vivre-ensemble". Iel garde des enfants à leur domicile. ‘’Je suis une personne queer et violoniste de formation. J’adore les enfants. Curieux.se, j’aime jouer, me déguiser et surtout être entouré.e. Je garde aussi des enfants qui n’ont pas de place en garderie, et je fais quelques heures d’aide à domicile pour un enfant ayant besoin de soins particuliers." Impliqué.e, Emme est aussi chargé.e de projet événementiel en résilience et autonomie chez Ré-Utîles et organise des ateliers de toutes sortes qui visent l’écologie, le partage de connaissance et l’autonomie personnelle et collective.

Emme, qu’est-ce que tu aimes de ta vie aux Îles? Je trouve qu’en s’impliquant et en participant aux activités proposées, c’est facile de rencontrer des gens. Il y a aussi une grande possibilité d’essayer plein de choses aux Îles qu’on ne prend pas le temps de faire ailleurs, plusieurs opportunités d’emplois, d’implications et de loisirs. Les points les plus difficiles selon moi sont le coût de la vie, un peu plus élevé, et le manque de logements à l’année. Le dernier petit point négatif, plus personnel, est que le milieu queer est plus limité, donc c’est un peu plus stigmatisant.

Que dirais-tu à quelqu’un qui pense s’établir ici, mais qui hésite? De l’essayer! Je crois sincèrement que ce n’est pas fait pour tout le monde, parce qu’il faut aimer être plus isolé, mais pour beaucoup de gens comme pour moi ça peut être un endroit super épanouissant. La gentillesse des gens, le grand cœur des Madelinots, leur sourire, le temps qu’ils prennent pour les autres… en ville, on n’a pas ça! Tout va vite, on ne connaît même pas notre voisin!

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Toi aussi, tu penses venir t’établir aux Îles? Écris-nous, on peut t’aider.




 

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